Dimanche 16 avril 2006
«Il n'y aura jamais assez d'heures pour venir à bout de la mémoire»
Gil Pressnitzer, à propos d'Edmond Jabès
«Lorsque la mémoire nous sera rendue, l'amour connaîtra-t-il enfin son âge?
Bonheur d'un vieux secret partagé.
A l'univers s'accroche encore l'espérance du premier vocable; à la main,
la page froissée.
Il n'y a de temps que pour l'éveil.»
Edmond Jabès, Toujours cette image
«Le livre est, peut-être, la perte de tout lieu; le non-lieu du lieu perdu.» (Jabès)
Gil Pressitzer est une espèce de garde à perte de vue dans la ville la plus rose, Toulouse. Ami de Bertin, ami de Nougaro, cet ingénieur a la pigûre des mots. En septembre 2005, il m'écrivait ceci à propos de son site (cf. Nomades dans mes favoris) :
«les articles non écrits par moi sont signés (poèmes,..) mais je dois avouer que je suis hélas le grand contributeur ce qui fait autant la faiblesse que la cohérence de ce site.
Jacques Bertin enregistre en ce moment un tout nouveau cd mais il ne tourne pas beaucoup en France où l'amour de la poésie est bien médiocre à bientôt en tout cas et je suis preneur de textes sur la littérature canadienne (Miron, Maillet, Tremblay..) que j'apprécie énormement.»
Puis à nouveau le 28 octobre 2005 :
«La belle littérature de “nos arpents de neige” restent si peu connue et connue pour quelques noms (Tremblay, Réjean Ducharme, Miron et encore!), que de trous béants...
Pourquoi pas nous aider à les combler en acceptant d’écrire sur «esprits nomades»?
Le seul texte en préparation est sur Gaston Miron mais il est encore fragmentaire. Donc on vous attend Jacques!
Amitiés gil»
Un jour. Un jour.
Que je lui ai dit.
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dimanche 20 novembre 2011
À perte de vue
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