dimanche 20 novembre 2011

À perte de vue


Dimanche 16 avril 2006
À PERTE DE VUE
 
«Il n'y aura jamais assez d'heures pour venir à bout de la mémoire»
 
Gil Pressnitzer, à propos d'Edmond Jabès 
 
 
«Lorsque la mémoire nous sera rendue, l'amour connaîtra-t-il enfin son âge?
 
Bonheur d'un vieux secret partagé.
A l'univers s'accroche encore l'espérance du premier vocable; à la main,
la page froissée.
Il n'y a de temps que pour l'éveil.»
Edmond Jabès, Toujours cette image
«Le livre est, peut-être, la perte de tout lieu; le non-lieu du lieu perdu.» (Jabès)

Gil Pressitzer est une espèce de garde à perte de vue dans la ville la plus rose, Toulouse.  Ami de Bertin, ami de Nougaro, cet ingénieur a la pigûre des mots.  En septembre 2005, il m'écrivait ceci à propos de son site (cf. Nomades dans mes favoris) :
«les articles non écrits par moi sont signés (poèmes,..) mais je dois avouer que je suis hélas le grand contributeur ce qui fait autant la faiblesse que la  cohérence de ce  site.

Jacques Bertin enregistre en ce moment un tout  nouveau cd mais il ne tourne  pas beaucoup en France où l'amour de la  poésie est bien médiocre

à bientôt en tout cas et je suis  preneur de textes sur la littérature  canadienne (Miron, Maillet,  Tremblay..) que j'apprécie  énormement.»
Puis à nouveau le 28 octobre 2005 :
«La belle littérature de “nos arpents de neige” restent  si peu connue et connue pour quelques noms (Tremblay, Réjean  Ducharme, Miron et encore!), que de trous béants...
Pourquoi pas nous aider à  les combler en acceptant d’écrire sur «esprits nomades»?
Le  seul texte en préparation est sur Gaston Miron mais il est encore  fragmentaire.  Donc on vous attend  Jacques!

Amitiés
gil»
Un jour. Un jour. 
Que je lui ai dit.

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